Monday, July 21, 2008

2007 : choix de textes

Je t'aime
Ma toute belle
Ma toute jolie
Ma toute gentille

Je t'aime
Entière
Ou
En quartiers

Je t'aime
Toute blanche
Ou
Toute noire
Ou
Toute colorée

Je t'aime
Le matin
Quand
Tu me murmures
" Réveille-toi ! "

Je t'aime
La nuit
Quand tu illumines
Mon sommeil

J'aime
La lumière
De ton absence

J'aime
L'odeur
De tes silences

Je t'aime,
Toi,

Que tu sois.



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Mes nuits
N'ont plus besoin
De toi
Pour être câlines

Mes jours
N'ont plus besoin
De toi
Pour se vivre
En douceur

Mon coeur
Ne crie plus
Des Je t'aime,
Las qu'il est
De se perdre
Dans la décrépitude
De ton corps

Mon corps
Ne courre plus
Vers toi,
Rebuté qu'il est
Par la froideur
De ton coeur

Mes yeux
Ne se lamentent plus
De la noirceur
De ton coeur

Mon âme
Ne pleure plus
Sur les ténèbres
De tes yeux.



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Un grand besoin
De m'oublier
De m'enfoncer
Dix pieds sous terre
D'hiberner au printemps

Un grand besoin
Que tu sois là
Que tu écartes
Tes épines
Que ton coeur
Adoucisse ma peine
que tes bras
Enlacent ma douleur
Que ton corps
S'unisse au mien

Un grand besoin
De me fondre en ton sein
Le temps d'oublier
Les tourments du moment

Un si grand besoin de toi
Que la lune s'en est dévoilée
Que le soleil n'a point voulu se coucher
Que la terre en a perdu la boule.



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Je sers d'amarres
A d'innombrables tourments
Je sers de guitare
A d'infinies lamentations
Je sers de plage désolée
A de multiples désillusions

Quand tout va bien,
Je suis désert profond.



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Patience ...

J'en arrive
Toujours
A mettre
Des mots
Sur mes silences ...

Mais pour que
Mes mots gardent leur douceur,
Il importe, je pense,
Que, de votre côté,
Vous appreniez
A les attendre ...



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Vous portiez
Un ensemble rouge
Qui vous allait
A ravir ...

J'connais
Un tout p'tit loup
Qui vous aurait
Croquée
Avec plaisir
Ses yeux
L'ont prié
De ne rien en faire

Un tout p'tit loup
Erre, depuis lors,
A jamais affamé
Ses yeux
Illuminent la nuit
De leur désir
Incandescent.



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Pour étancher ma soif,
J'ai vidé le robinet
De toute son eau
Mon corps n'en sue
Pas moins pour autant
De chaleur lascive

Le canapé,
A première vue,
Tiendra le coup,
Le lit, par contre,
Tangue déjà
Dangereusement

Certaines lectures
Ne devraient jamais
Etre envisagées ...
Même au coin d'un feu

Un incendie est
Si vite arrivé.



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Tuesday, October 17, 2006

poèmes illustrés



Je suis au regret
De vous dire
Que je vous quitte

Vos silences
M’agacent
Vos absences
M’irritent

Vous pouvez bien crier
C’est terminé
Je m’en vais
Voir ailleurs
Après l’âme sœur

Il n’est plus temps
De gémir
C’est bien fini
Je m’en vais
Sur les routes
Voir si un cœur en déroute
Est preneur de mes doutes

Ne m’en veuillez surtout pas
Si je n’veux plus vous voir
Je n’veux plus rien recevoir
De votre part

J’ai donné sans compter
Et reçu mille cadeaux
Qui jalonneront mon parcours
De votre amour …





Chat errant
Sans collier
Cherche
Maître attachant

J’ai beau être
Un peu solitaire,
Vos p’tites caresses
Sont aimées de mes poils

J’ai beau être
Un peu turbulent,
Vos tendresses
M’aplatissent au sol

J’ai beau être
Un fieffé coquin,
Vos câlins
Décuplent mes ardeurs

J’ai beau n’être
Qu’un chat des rues,
Vos douceurs
Me coucheront dans vos bras.




Mon pont d’amour feuillu
A chu
Sous la tempête férue

Que reste-t-il
De mes amours
Vécues
Dessous
Dessus …



Ces deux-là
Quand ils sont ensemble
C’est une tempête qui s’amène
Ils se marrent comme des baleines
Ils rient comme des tordus.


Ces deux-là
Quand ils vont ensemble
C’est un ouragan qui s’annonce
Les murs gondolent
Sous leurs jeux incessants.


Ces deux-là
Quand ils se montrent ensemble
C’est un typhon qui arrive
Leur bonheur tourbillonne
Leur joie tintinnabule.


Ces deux-là
Quand ils passent ensemble
C’est une tornade qui approche
Les rues se vident
Le monde retient son souffle.


Ces deux-là
Quand ils sont désunis
La terre tout entière
Expire sa souffrance.







Tu entres dans la mer
Happée par la lumière du soleil
Qui te guide
Vers l'infini du ciel

Tu flambes
Tu t'illumines
Tu t'extasies
Tu t'envoles
Tu communies
Avec le ciel, la mer, le soleil
Unis en une offrande commune
Touvrant la voie
De la connaissance de
Ton corps et de ton âme
Se symbosiant